Pendant ce temps, l’idée germe de réaliser des doubles anamorphoses qui se jumelles quand on colle les photos ou vidéos capturées depuis les points de vue pour reconstituer un seul visuel ; un peu le principe du tableau coupé en deux mais les peintures sont là réalisées dans des lieux différents devant une caméra fixe qui sert de point de vue de construction et de capture.
Les deux anamorphoses sont capturées séparément et l’assemblage se fait sur un support numérique.
Au départ comme pour cette première DUOPTIC, Franck Maurence va peindre une anamorphose dans le cyber café « SOL 10 » de Figueras (Cat Sud) puis, dans la même journée dans le cyber café « Le Bigaro » de Céret.
Il s’agit d’une œuvre utilisant pour la première fois Internet comme support unique de visualisation.
C’est un hommage à Dali pour son travail sur l’anamorphose et pour la ville de Figueras et au cubisme pour Céret, dans la mesure où les différents plans sont ici amortis pour créer une unité.
Miguel Pin trouve le slogan « STOP LA REVOLUTION INDUSTRIAL
Le traceur laser montre ses capacités mais encore une fois l’artiste constate des déformations à la fin de la peinture. Il faudra penser à un autre outil qui permette d’interpréter le dessin pendant le traçage, de faire des modifications. L'idéal serait de se voir dans le projet en temps réel.
L’œuvre est capturée par Cyril d’Attrap’ Temps. L’artiste lui demande de prendre des prises de vue avec un temps de pose assez long. Les deux secondes entre l’ouverture et la fermeture de l’obturateur lui laissent le temps de bouger ou de stopper ses mouvements pour créer des flous et des nets. Le but est de mettre du temps dans les prises de vue. Il sait qu’il faudrait de la vidéo mais à cette époque là la qualité des caméras numériques n’est pas vraiment au point.
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